Le massif de l’Estérel, niché dans les Alpes-Maritimes, est un sanctuaire que je chéris profondément. Ma première incursion dans ce paradis remonte à mon adolescence, lors du Roc d’Azur, une compétition emblématique pour tout cycliste. Depuis, mes pédales ont foulé ses sentiers à de nombreuses reprises : en tant que coureur professionnel, puis, plus récemment, en tant qu’explorateur gravel, préparant un séjour pour Baroudeur Cycling. L’Estérel est une terre de contraste. D’un côté, les roches rouges flamboyantes qui se dressent fièrement, témoins silencieux de l’érosion du temps.

De l’autre côté, la Méditerranée, dont le bleu profond contraste avec le vert luxuriant de la végétation. C’est dans ce décor pittoresque que le gravel trouve toute sa dimension. Les pistes, tantôt techniques, tantôt fluides, offrent une expérience cycliste unique, où chaque coup de pédale révèle un nouveau panorama.

Lors de ma dernière expédition, j’étais en compagnie de Stéphane, un guide local passionné, et de Christophe, un photographe talentueux. Notre trio, animé par une passion commune pour le vélo de gravel, a sillonné les sentiers à la recherche des trésors cachés de l’Estérel.

En fin de compte, le massif de l’Estérel est bien plus qu’un lieu d’entraînement ou de compétition pour moi. C’est un endroit où chaque virage révèle une nouvelle histoire, où chaque montée est un défi à relever, et où chaque descente est une célébration de la liberté que procure le cyclisme. Et même si j’ai parcouru ces sentiers à maintes reprises, l’Estérel continue de m’émerveiller, me rappelant à chaque visite pourquoi je suis tombé amoureux du cyclisme. Grâce à cette expérience et à l’organisation de Baroudeur Cycling, je suis prêt à partager cette passion avec d’autres.